Le nouveau statut RNH en 2021

Accord sur le nouveau statut RNH

Depuis 1971, la France et le Portugal avait signé une convention fiscale. Ce n’est donc pas une nouveauté et la France en a signé bien d’autres !

Ce qui est plus récent, c’est que le Portugal avait publié en 2012 une circulaire révisant la fiscalité à destination des retraités étrangers et pas seulement européens. Cette mesure est entrée en vigueur le 1er janvier 2013. Depuis cette date, un retraité français pouvait bénéficier du statut spécial de « résident non-habituel », le très célèbre RNH.
En s’installant au Portugal, sa pension était 100 % exonérée d’impôt sur le revenu. La volonté initiale des pouvoirs publics était d’éviter les doubles impositions pour les contribuables qui recevaient des revenus provenant d’activités dans les deux États. La convention a fixé les bases de l’imposition pour les résidents de chaque pays qui déclarent des intérêts dans l’autre pays. C’est cet objectif qui a permis a la France, la Finlande et à la Suède de menacer leurs ressortissants de les réimposer au pays natal si le Portugal ne revenait pas sur son exonération fiscale totale. En effet, éviter la double imposition d’accord, mais pas en faveur d’une non-imposition !
Cette redéfinition permet donc au Portugal de contenter ses partenaires européens tout en s’évitant de renégocier ses conventions fiscales avec chacun d’eux !

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L’Alentejo – Etape 3. Histoire(s) de Portalegre à Vila Viçosa

Vila Viçosa, notre destination de ce jeudi 21 juillet, n’est rien d’autre qu’une cité royale ! Elle abrite un château gigantesque qui pour tout dire, semble même trop grand pour elle. Direction Sud, sur une soixantaine de kilomètres avec une étape à Estremoz, autre perle de l’Alentejo.

Route tranquille que cette E802 qui « descend » en ligne droite jusqu’à notre destination. A ce propos, l’ensemble des routes que nous avons empruntées, y compris les plus secondaires d’entre elles, sont globalement de bonne facture. N’hésitez pas à bouger en louant une voiture car même si la vitesse des locaux est sans doute un peu supérieure à celle réellement autorisée, les routes sont sûres et plutôt bien entretenues… en 2016, en tout cas ! Vous êtes en famille ? Pas de panique pour bébé ou les jeunes enfants, on trouve régulièrement des stations services pour changer ou désaltérer tout ce petit monde… 🙂

Estremoz : la belle étape !

Ville basse ou Rossio, à peine passés les remparts de la cité et ville haute, médiévale et historique où nous visiterons notamment l’une des plus prestigieuse Pousada du Portugal, celle de la Rainha Santa Isabel. La beauté de ce lieu mais aussi des principaux bâtiments officiels ou religieux de cette région, tient à l’utilisation d’un matériau éclatant et d’une indiscutable noblesse, le marbre de l’Alentejo dont l’extraction, toujours active, fait du Portugal le 5ème producteur mondial. D’une blancheur qui le rend aussi précieux que le marbre de Carrare, il donne une majesté évidente à tout ce qu’il habille.

La ville basse n’en est pas totalement dépourvue mais sa blancheur tient davantage dans la chaux qui couvre les murs. Elle est constituée des anciens couvents et des églises baroques du 17ème siècle qui bordent une vaste esplanade, où les marchands tiennent commerce chaque matin en proposant les fameuses poteries et figurines qui font le pittoresque de la ville. Un marché beaucoup plus complet dans sa dimension agricole et très animé a lieu chaque samedi… Ce sera pour une autre fois ! Faites aussi une pause à la Pastalaria Aliança (Rossio, 106 – fermée de 13 à 15H ) où vous dégusterez les gâteaux aux amandes, les Bolos Rainha Santa. 

Haute, médiévale et avec une vue plein Est !

La ville haute, plus chic grâce à sa Pousada et à quelques bons restaurants dont le São Rosas (Largo D. Denis, 11 – service à partir de 19h45. Attention à la fermeture les 15 premiers jours de juillet) est principalement composée du château (seul le donjon auquel on pourra accéder en interrogeant la réception de la Pousada, est du 13ème siècle, le reste ayant été reconstruit au 18ème après une explosion accidentelle), la Chapelle de la Reine Isabel d’Aragon, de l’église Sainte Marie et de la salle d’audience du Roi Dinis. La plupart de ces bâtiments ne se visitent qu’avec des bénévoles qu’il faut parfois chercher un peu… mais que l’on trouve !

Il est dit que la reine Isabel d’Aragon, la pieuse aimait à se retirer dans sa chapelle et un minuscule boudoir ouvert d’un étroit fenestron, plein Est. Elle regardait l’horizon vers son Espagne natale et se laissait gagner pour une douce mélancolie… contagion de la Saudade !

http://www.routard.com/guide_voyage_lieu/3722-estremoz.htm

Vila Viçosa et Juromenha

A l’Est, justement nous nous y rendons par la N4 et des petits bouts de N255/254 pour rejoindre la cité ducale puis royale, la ville verdoyante, Vila Viçosa. Les Ducs de Bragance édifièrent un palais qui évoque l’Italie pour en faire leur résidence officielle sur un immense domaine de chasse bordé de citronniers et d’orangers. Le 8ème Duc devint Roi du Portugal en 1640 sous le nom de João IV, le palais ne sera plus qu’une résidence d’été. Si le faste des réceptions perdureront jusqu’à la République, les fêtes et les spectacles seront plus épisodiques et la ville devra réorienter ses activités, plus traditionnelles, comme la ferronnerie, la poterie, les activités agricoles… sans oublier bien sûr l’extraction du marbre local qui participa grandement à la construction du Palais Ducal.

 

 

 

 

 

 

L’ancien Convento das Chagas de Cristo abrite également la Pousada de João IV. Chambres toutes différentes avec des thématiques « Contes et légendes », oratoires, cellules, toute une ambiance comme la salle de restaurant ornée d’une représentation de la Cène.

 

Le temps passé en matinée à Estremoz et la prise de possession de notre chambre à Juromenha – hôtel « Casa Central-Alojamento Local – Rua de Santo Antonio, 20 » – nous laisse moins de temps que prévu pour la visite de la ville. Les visites du Palais ne sont possibles qu’en langue portugaise… donc ce sera non ! (compter 2H sans les 3 visites annexes [2H également]). Quelques courses à l’Intermarché -Madre de Água, 7160-204 Vila Viçosa – pour se restaurer dans le parc du Castelo et de l’Eglise da Conceição, à la recherche d’un peu de fraîcheur…

Tout juste rassasiés mais reposés de cette forte chaleur qui ne nous lâche pas, nous quittons Vila Viçosa pour repartir vers Juromenha et faire une halte à Alendreal que nous avions aperçu de la route et qui nous avait étonné de par ses épais murs sombres, presque noirs dans la lumière éblouissante du soleil d’été.

C’est une petite ville, son activité est au ralenti en cette fin de journée et les quelques terrasses de cafés encore ouverte s ne rassemblent pas la foule des grands soirs ! tout proche du petit centre-ville, les remparts crénelés du château contrastent par leur noirceur avec les murs blancs de son église et des principales habitations qui s’offrent à nous. La petite église que nous ne visiterons pas en plein office, laisse échapper les chants d’espoir que les fidèles envoient jusqu’au ciel. Une cour intérieure comme une grande place d’arme, totalement déserte semble vouloir nous parler d’une histoire glorieuse mais le silence en écho nous assure qu’elle gardera intacts tous ses secrets…

C’est avec l’esprit troublé par cette ambiance solennelle que nous regagnons notre hôtel où nos hôtes d’un soir vont prendre le temps de mieux se présenter, d’échanger en « franglais » sur leurs activités qui les éloignent régulièrement de Juromenha, leur berceau familial. Ce couple sympathique et chaleureux nous a merveilleusement reçu et nous a autant ouvert son cœur que sa « maison-hôtel » qui ne compte que 4 chambres.

Notre chambre ouvre sur une cour intérieure, privatisée puisque nous serons les seuls clients ce soir, dans laquelle il ont aménagé un « bar » minuscule qui propose des boissons fraîches internationales et surtout quelques produits régionaux comme d’excellents vins du nord de l’Alentjo dont un élaboré avec un cépage Viognier auquel nous ne résisterons pas ! Nos hôtes nous quitte, non sans nous proposer de les rejoindre au restaurant juste en face de l’hôtel, la Pata Larga – Restaurant et Taperia (+351 924 131 907) où nous irons finalement déguster un splendide Porco Alentejano préparé de main de maître par la Chef Janete, dans une belle ambiance amicale et festive… Nous recommandons !

Mais avant cette belle soirée à la Pata Larga et après un rafraichissement mérité, nous sortons nos restes de courses pour un apéro improvisé en profitant du jour qui décline et la douce tranquillité de cette soirée d’été, rendant nos selfies assez approximatifs :)… Demain nous irons à Evora !

 

Je prétends que c’est à lire !

A lire absolument

C’est à Lisbonne que se déroule l’histoire…
Oui, le Portugal a connu une dictature sévère dès 1938 et notre « héros » essaye  de vivre sa vie comme si la politique ne le concernait pas ! Responsable des « pages culturelles » d’un quotidien lisboète, Doutor Pereira est un homme vieillissant…

Une adaptation « magique » du roman d’Antonio Tabucchi : Pereira Prétend

Pierre-Henri Gomont est un dessinateur précoce et tardif à la fois. Il s’empare du roman de Tabucchi avec une rare maîtrise tant sur la scénographie que sur la mise en images. Il découvre Lisbonne et, touché par sa lumière incroyable, il décidera d’une mise en couleurs, basée sur la technique des à-plat de la sérigraphie.

Mais revenons à l’histoire !

Elle s’articule autour de la fameuse réplique de Macello Mastroiani dans « Une Journée Particulière », brillant film anti-fasciste d’Ettore Scola. Rappelez-vous : « Ce n’est pas le locataire du 6ème étage qui est anti-fasciste. C’est plutôt le fascisme qui est anti-locataire du 6ème étage ». Dit autrement, personne n’est à l’abri de la répression, si sa vie sort des canons du « politiquement correct » imposé par un régime totalitaire. Tout est politique.

Doutor Pereira est un homme sensible. Veuf, il entretient la mémoire de son épouse trop tôt disparue, par des dialogues solitaires qui l’écartent doucement du monde qu’il ne veut plus voir, avant de l’y ramener brusquement. Quel souffle doit exprimer la jeunesse ? Quel élan peut-il insuffler aux êtres plus mûrs ? Quelle est la part individuelle de l’aventure et de l’épique dans le grand dessein de la politique et du mouvement collectif ?

Pereira est un homme intelligent, contemplatif, prudent, compréhensif et suffisamment sagace pour utiliser sa culture des mots comme d’une arme, là où elle n’était jusqu’alors qu’une armure inutile et illusoire.

C’est l’histoire d’un passage à l’acte… A lire absolument et se laisser convaincre que la culture ne peut pas être un refuge, né d’une improbable neutralité qui éviterait, à l’heure des choix, un engagement devenu inéluctable.

Editions Sarbacane : http://editions-sarbacane.com/pereira-pretend-bd-rtl-de-lannee/

InVictus

Seules les finales gagnées sont belles !
Ce soir à 21H, les supporters de nos deux pays n’auront d’yeux que pour leur propres dieux.. du Stade de France !

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https://www.youtube.com/watch?v=SGTqglowoZQ

Ce soir tous les Portugais pousseront Ronaldo pour la gloire de l’équipe nationale et nous soutiendrons Antoine Griezmann pour son 7ème, 8ème ou pourquoi pas 9ème but de la compétition… Allez les BLEUS !!!

25.000 français vivent et aiment le Portugal

« Environ 25 000 Français vivent actuellement au Portugal, 5 000 de plus qu’il y a un an. Non seulement le flux des arrivées ne se tarit pas, mais il a tendance à augmenter », affirme Carlos Vinhas Pereira, président de la Chambre de commerce et d’industrie franco-portugaise. Le Portugal n’a donc pas fini de faire rêver les Français, en particulier les retraités, qui représenteraient entre 80 % et 90 % des expatriés. « Les récents attentats à Paris et à Bruxelles renforcent l’attractivité d’un pays où la criminalité est faible et où l’on se sent en sécurité ». Ce pays de 11 millions d’habitants a définitivement supplanté le Maroc, qui avait le vent en poupe avant la montée de l’islamisme radical en Afrique et la peur du terrorisme.

Ensoleillement et proximité
Il est vrai que le pays ne manque pas de charme, avec un ensoleillement idéal à deux heures d’avion de Paris, une grande proximité culturelle et un coût de la vie inférieur de 35 % par rapport à la France, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques.
Mais ces atouts ne seraient rien sans une fiscalité exceptionnellement douce grâce au statut de résident non habituel (RNH), dont l’accès a été simplifié depuis le 1er janvier 2013. A condition de séjourner au moins six mois par an au Portugal, les étrangers qui s’y installent sont exonérés d’impôt sur le revenu pendant dix ans. Principales conditions : ne pas avoir été résident fiscal portugais au cours des cinq dernières années, être locataire ou propriétaire d’un logement sur place au moment de la demande et, enfin, ne pas être retraité de la fonction publique.

Egalement accessible aux actifs, le statut de RNH leur permet d’être exonérés d’impôt sur les revenus de source étrangère (incluant dividendes, intérêts et plus-values) et de bénéficier d’une imposition forfaitaire de 20 % sur leurs revenus au Portugal. Attention, le fisc français peut se montrer tatillon. « Pour qu’il ne puisse pas contester la réalité de l’expatriation, la meilleure stratégie consiste à céder tous ses actifs immobiliers en France ».
Outre la fiscalité, l’argument décisif qui pousse les retraités à faire leurs valises est le gain de pouvoir d’achat, en raison notamment d’un immobilier bon marché. Après avoir chuté de 30 % au moment de la crise de la dette portugaise, entre 2011 et 2013, les prix remontent, mais restent abordables pour les ménages français. « Ils ont augmenté de 4 % en moyenne en 2015, et jusqu’à 10 % dans certains quartiers de Lisbonne et de Porto, où s’installe la grande majorité des Français ».

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A Lisbonne, le prix moyen du mètre carré ressort à 1 800-2 000 euros. Dans les quartiers huppés du centre historique (Chiado, Principe Real, Baixa, Avenida da Liberdade…), ils peuvent monter jusqu’à 4 000-5 000 euros, voire 6 000-7 000 euros pour des biens exceptionnels dans le neuf. « Porto est 25 % à 30 % moins chère que Lisbonne, confie Miguel Poisson. C’est l’endroit idéal pour réaliser un investissement locatif. »
En Algarve, il est possible d’acheter une petite maison avec jardin, piscine et vue sur la mer pour 300 000 euros, ou un appartement de 100 mètres carrés proche des plages pour 200 000 euros. Très courue l’été, la région est peu animée le reste de l’année. De quoi faire réfléchir les retraités à l’étroit dans un deux-pièces en région parisienne ou sur la Côte d’Azur…

Mais quitter son pays à un âge avancé n’a rien d’évident. D’autant que la grande majorité de ceux qui partent n’étant pas d’origine portugaise, très peu sont lusophones. « Ils ont tendance à vivre en autarcie et à se méfier du système de santé portugais, qui a pourtant fait de gros progrès ». Pour l’instant, très peu de retours ont été observés.

Source : Le monde du 16 avril 2015.

Ana Moura

Elle est une des chanteuses de Fado qui allie avec bonheur tradition et modernité dans cet art unique du Portugal.
Par ses orchestrations ou par des chants traduits en anglais, elle exporte « hors les murs » des chansons qui s’ouvrent à un autre public… Faites-vous votre propre opinion et surtout enjoy !

https://www.facebook.com/anamoura/?fref=ts

http://www.anamoura.com.pt/indexnm.aspx

La solidarité serait-elle l’apanage des plus « démunis » ?

migrants

À l’heure où certains États membres de l’Union Européenne durcissent leur politique d’accueil des réfugiés et cherchent à fermer leur frontière, le gouvernement portugais propose un message d’ouverture : il peut et veut accueillir davantage de migrants. Jusqu’à présent, le pays n’a pratiquement pas reçu de demandes de protection internationale.

Lisbonne a peiné à accueillir… 32 réfugiés

En septembre, un plan global a défini la répartition de 160 000 réfugiés sur l’ensemble des territoires des États membres. Depuis, le processus tarde à se mettre en place. Alors que des centaines de migrants arrivent chaque jour en Grèce ou en Italie, le Portugal est parvenu à en accueillir… trente-deux. Au total, notre pays peut pourtant recevoir 10.000 migrants.

Jusqu’à présent, la situation géographique du Portugal a été l’un des principaux obstacles à la venue des réfugiés. Les routes migratoires ne passent pas par ici. La situation financière, économique et sociale du pays, avec ses programmes d’austérité drastiques, n’ont pas aidé non plus à rendre le Portugal attractif. Les pays plus développés et plus riches présentent, aux yeux des migrants, de meilleures opportunités de travail. Ces pays ont également une plus grande tradition d’accueil, contrairement à nous. Historiquement, nous sommes une terre d’émigration.

Accueillir des réfugiés pour sortir de la crise économique

Évidemment, la motivation première du pays est d’aider les demandeurs d’asile, qui fuient la guerre et les violations de leurs droits fondamentaux. Nous devons leur donner l’opportunité de reconstruire leur vie ici. Pour autant, il y a également un vrai besoin pour le Portugal d’accueillir des migrants. À ceux qui craignent que la venue des réfugiés ne menace la reprise économique et financière… C’est tout le contraire. Bien sûr, il y a un investissement initial, à court terme, pour pousser ces migrants à être autonomes. Je pense à leur apprentissage de la langue, leur formation professionnelle, la reconnaissance de leurs compétences…

Mais ensuite, ils seraient un véritable catalyseur pour le développement du pays. Ils représenteraient autant de contributeurs indispensables pour alimenter notre système de protection sociale, dont on connait les déséquilibres démographique, du fait d’une population vieillissante. On estime en effet à 3 600 000 le nombre de retraités au Portugal. Sur le long terme, l’arrivée 10 000 réfugiés sur notre marché du travail leur permettrait ainsi de contribuer à la stabilisation de notre réforme des retraites.

Occuper les zones désertées par les Portugais

Il nous apparaît donc primordial que les réfugiés se tournent désormais vers le Portugal. Nous travaillons activement à l’établissement de plans d’intervention locaux, relayés sur les réseaux sociaux, dans des zones désertées, du Nord au Sud du pays. Il y a là beaucoup d’opportunités dans les métiers de l’agriculture et de la forêt : travail de la terre, mécanisation, commerce agricole… Ce secteur a été délaissé par les Portugais, en particulier les jeunes. Ceux-ci sont partis à l’étranger à la recherche de nouvelles opportunités. L’arrivée de migrants dans ces régions dépeuplées peut ainsi restimuler l’économie locale et encourager le développement de nos régions.

Je pense notamment à Santarém, à Ribatejo, et à la province de Baixo Alentejo, ainsi qu’aux villes de Guimarães, dans la région Nord, et Sintra, dans la région de Lisbonne, qui ont mis en place, avec le CPR, plusieurs dispositifs de formation technique, ainsi que des programmes de sensibilisation dans l’opinion publique et dans les écoles.

D’autres municipalités accueillent déjà des réfugiés : Penela et Torres Vedras, dans la région Centre, et Penafiel dans le Nord. Le CPR fournit aux réfugiés un accompagnement administratif et des interprètes.

La solidarité fait la force du peuple portugais

Une partie de la population portugaise a pris conscience de l’opportunité que représente l’arrivée de réfugiés chez nous, et soutient ces initiatives. Mais beaucoup manifestent aussi contre leur venue. Ils craignent une infiltration terroriste dans le pays et continuent de croire que les réfugiés viendraient leur voler leurs emplois.
Après des siècles d’émigrations, nous avons aujourd’hui la mission d’informer les Portugais, de démanteler les stéréotypes et de mettre en avant la solidarité qui fait la force de notre peuple.

Source : l’OBS Le Plus

Bienvenue au Portugal

A tout seigneur, tout honneur, dit-on…

Lisbonne 224C’est donc de Lisbonne, depuis la capitale du Portugal, que nous écrivons ce premier « post » du Blog « Residir Em Portugal ».
Nous sommes des Français, amoureux du Portugal et c’est ce sentiment que nous espérons vous faire partager. C’est tout un pays que nous aimons « en bloc » pour sa simplicité et sa dignité, pour la beauté sauvage de ses côtes et de ses reliefs ou la majesté de ses cités qui mêlent histoire et modernité, culture d’ici et d’ailleurs, identité portugaise et européenne, nostalgie et espérance…

Nous ne résidons pas (encore) ici car nos activités professionnelles nous retiennent (encore) à Toulouse. Nous aimons évidemment notre Mère-Patrie mais sans doute, ne la comprenons-nous plus toujours…  Surement la crise de la cinquantaine, celle de ressentir le temps qui passe trop vite et de ne plus pouvoir le perdre en vaines polémiques et en objectifs flous ou mal assumés.

Plus de cœur et moins de raison pour modeler notre petit monde à nous, si l’on ne peut plus changer le grand !

Le Portugal a payé et paye encore très cher les facéties bancaires US de 2008. Il s’est résigné à une politique austère, les yeux rivés vers des lendemains qui chantent… Et le voilà qui redonne de la voix dans le concert européen. Certes, pas en ténor mais le Portugal n’a pas à rougir de ses efforts et s’autorise même à donner un bonus à ses fonctionnaires, sans renoncer à ses ambitions de transformation structurelle : moins de dette et plus d’investissement.

Et si, finalement le désir, l’amour et l’envie de construire, d’être positif étaient l’énergie des expatriés, toujours plus nombreux à décider de tourner une page avec la certitude que ce n’est pas la dernière. D’autres ne parlent que d’Eldorado fiscal pour retraités en mal de soleil.
Vous croyez que c’est suffisant ?
Suivez-nous au fil des articles à venir. Découvrez, aimez, dégustez, partagez vos impressions, vos expériences, vos voyages, vos humeurs, vos recettes, vos photos… Montrez-nous que nous ne sommes pas seuls à aimer ce merveilleux pays européen qu’est le Portugal.