MAMA SHELTER vous attend à Lisbonne fin 2021 !

C’est en Novembre que l’hôtel lifestyle, Mama Shelter fera le buzz en ouvrant une nouvelle pépite rua Alexandre Herculano, entre le Jardin Botanique et le Parc Edourad VII. Fidèle à elle-même, la Mama s’installe entre Principe Real et l’Avenida de la Liberdade, dans un environnement tendance, sans prise de tête, pour animer les soirées Lisboètes.
Grâce à ses trois formats de chambres, Small mais cosy, Medium mais pas tant ou Large pour des m² de bonheur, Mama vous promet des nuits douillettes après que Lisbonne vous aura chamboulé toute la journée !
Une réussite signée Mama Shelter, dans une période où Lisbonne et le Portugal semblent retrouver leur pouvoir d’attraction !

Mama loves u

Parfait pour vos city breaks, Mama sait que vous aurez besoin de confort après une journée à grimper les 7 collines de Lisbonne. Elle vous offre 130 chambres avec tout le confort habituel, une literie 5*****, salle de bains ouverte sur la chambre et dotée d’une douche spacieuse. Il se pourrait qu’il y ait aussi d’autres surprises… Chut !

Deux restaurants et une vue incroyable sur le Tage depuis le rooftop… Magique ! Des couleurs, des motifs, et une carte qui va vous ouvrir l’appétit… Un délicieux cocktail, ou une bière bien fraiche ? Pizza, plat végé et plein d’autres gourmandises sont aussi au menu. Et pendant votre partie acharnée de baby-foot, ils préparent votre dessert !

L’Alentejo – Etape 3. Histoire(s) de Portalegre à Vila Viçosa

Vila Viçosa, notre destination de ce jeudi 21 juillet, n’est rien d’autre qu’une cité royale ! Elle abrite un château gigantesque qui pour tout dire, semble même trop grand pour elle. Direction Sud, sur une soixantaine de kilomètres avec une étape à Estremoz, autre perle de l’Alentejo.

Route tranquille que cette E802 qui « descend » en ligne droite jusqu’à notre destination. A ce propos, l’ensemble des routes que nous avons empruntées, y compris les plus secondaires d’entre elles, sont globalement de bonne facture. N’hésitez pas à bouger en louant une voiture car même si la vitesse des locaux est sans doute un peu supérieure à celle réellement autorisée, les routes sont sûres et plutôt bien entretenues… en 2016, en tout cas ! Vous êtes en famille ? Pas de panique pour bébé ou les jeunes enfants, on trouve régulièrement des stations services pour changer ou désaltérer tout ce petit monde… 🙂

Estremoz : la belle étape !

Ville basse ou Rossio, à peine passés les remparts de la cité et ville haute, médiévale et historique où nous visiterons notamment l’une des plus prestigieuse Pousada du Portugal, celle de la Rainha Santa Isabel. La beauté de ce lieu mais aussi des principaux bâtiments officiels ou religieux de cette région, tient à l’utilisation d’un matériau éclatant et d’une indiscutable noblesse, le marbre de l’Alentejo dont l’extraction, toujours active, fait du Portugal le 5ème producteur mondial. D’une blancheur qui le rend aussi précieux que le marbre de Carrare, il donne une majesté évidente à tout ce qu’il habille.

La ville basse n’en est pas totalement dépourvue mais sa blancheur tient davantage dans la chaux qui couvre les murs. Elle est constituée des anciens couvents et des églises baroques du 17ème siècle qui bordent une vaste esplanade, où les marchands tiennent commerce chaque matin en proposant les fameuses poteries et figurines qui font le pittoresque de la ville. Un marché beaucoup plus complet dans sa dimension agricole et très animé a lieu chaque samedi… Ce sera pour une autre fois ! Faites aussi une pause à la Pastalaria Aliança (Rossio, 106 – fermée de 13 à 15H ) où vous dégusterez les gâteaux aux amandes, les Bolos Rainha Santa. 

Haute, médiévale et avec une vue plein Est !

La ville haute, plus chic grâce à sa Pousada et à quelques bons restaurants dont le São Rosas (Largo D. Denis, 11 – service à partir de 19h45. Attention à la fermeture les 15 premiers jours de juillet) est principalement composée du château (seul le donjon auquel on pourra accéder en interrogeant la réception de la Pousada, est du 13ème siècle, le reste ayant été reconstruit au 18ème après une explosion accidentelle), la Chapelle de la Reine Isabel d’Aragon, de l’église Sainte Marie et de la salle d’audience du Roi Dinis. La plupart de ces bâtiments ne se visitent qu’avec des bénévoles qu’il faut parfois chercher un peu… mais que l’on trouve !

Il est dit que la reine Isabel d’Aragon, la pieuse aimait à se retirer dans sa chapelle et un minuscule boudoir ouvert d’un étroit fenestron, plein Est. Elle regardait l’horizon vers son Espagne natale et se laissait gagner pour une douce mélancolie… contagion de la Saudade !

http://www.routard.com/guide_voyage_lieu/3722-estremoz.htm

Vila Viçosa et Juromenha

A l’Est, justement nous nous y rendons par la N4 et des petits bouts de N255/254 pour rejoindre la cité ducale puis royale, la ville verdoyante, Vila Viçosa. Les Ducs de Bragance édifièrent un palais qui évoque l’Italie pour en faire leur résidence officielle sur un immense domaine de chasse bordé de citronniers et d’orangers. Le 8ème Duc devint Roi du Portugal en 1640 sous le nom de João IV, le palais ne sera plus qu’une résidence d’été. Si le faste des réceptions perdureront jusqu’à la République, les fêtes et les spectacles seront plus épisodiques et la ville devra réorienter ses activités, plus traditionnelles, comme la ferronnerie, la poterie, les activités agricoles… sans oublier bien sûr l’extraction du marbre local qui participa grandement à la construction du Palais Ducal.

 

 

 

 

 

 

L’ancien Convento das Chagas de Cristo abrite également la Pousada de João IV. Chambres toutes différentes avec des thématiques « Contes et légendes », oratoires, cellules, toute une ambiance comme la salle de restaurant ornée d’une représentation de la Cène.

 

Le temps passé en matinée à Estremoz et la prise de possession de notre chambre à Juromenha – hôtel « Casa Central-Alojamento Local – Rua de Santo Antonio, 20 » – nous laisse moins de temps que prévu pour la visite de la ville. Les visites du Palais ne sont possibles qu’en langue portugaise… donc ce sera non ! (compter 2H sans les 3 visites annexes [2H également]). Quelques courses à l’Intermarché -Madre de Água, 7160-204 Vila Viçosa – pour se restaurer dans le parc du Castelo et de l’Eglise da Conceição, à la recherche d’un peu de fraîcheur…

Tout juste rassasiés mais reposés de cette forte chaleur qui ne nous lâche pas, nous quittons Vila Viçosa pour repartir vers Juromenha et faire une halte à Alendreal que nous avions aperçu de la route et qui nous avait étonné de par ses épais murs sombres, presque noirs dans la lumière éblouissante du soleil d’été.

C’est une petite ville, son activité est au ralenti en cette fin de journée et les quelques terrasses de cafés encore ouverte s ne rassemblent pas la foule des grands soirs ! tout proche du petit centre-ville, les remparts crénelés du château contrastent par leur noirceur avec les murs blancs de son église et des principales habitations qui s’offrent à nous. La petite église que nous ne visiterons pas en plein office, laisse échapper les chants d’espoir que les fidèles envoient jusqu’au ciel. Une cour intérieure comme une grande place d’arme, totalement déserte semble vouloir nous parler d’une histoire glorieuse mais le silence en écho nous assure qu’elle gardera intacts tous ses secrets…

C’est avec l’esprit troublé par cette ambiance solennelle que nous regagnons notre hôtel où nos hôtes d’un soir vont prendre le temps de mieux se présenter, d’échanger en « franglais » sur leurs activités qui les éloignent régulièrement de Juromenha, leur berceau familial. Ce couple sympathique et chaleureux nous a merveilleusement reçu et nous a autant ouvert son cœur que sa « maison-hôtel » qui ne compte que 4 chambres.

Notre chambre ouvre sur une cour intérieure, privatisée puisque nous serons les seuls clients ce soir, dans laquelle il ont aménagé un « bar » minuscule qui propose des boissons fraîches internationales et surtout quelques produits régionaux comme d’excellents vins du nord de l’Alentjo dont un élaboré avec un cépage Viognier auquel nous ne résisterons pas ! Nos hôtes nous quitte, non sans nous proposer de les rejoindre au restaurant juste en face de l’hôtel, la Pata Larga – Restaurant et Taperia (+351 924 131 907) où nous irons finalement déguster un splendide Porco Alentejano préparé de main de maître par la Chef Janete, dans une belle ambiance amicale et festive… Nous recommandons !

Mais avant cette belle soirée à la Pata Larga et après un rafraichissement mérité, nous sortons nos restes de courses pour un apéro improvisé en profitant du jour qui décline et la douce tranquillité de cette soirée d’été, rendant nos selfies assez approximatifs :)… Demain nous irons à Evora !

 

Entre traditions et modernité…

Portugal : le président met son veto à une loi autorisant la gestation pour autrui.

marcelo-rebelo-de-sousa

Le président portugais de centre-droit, Marcelo Rebelo de Sousa, a mis, mardi 7 juin, son veto à une loi autorisant la gestation pour autrui (GPA) dans certains cas d’infertilité, approuvée mi-mai par le Parlement.
Selon lui, la proposition de loi « n’est pas conforme aux conditions formulées par le Conseil national d’éthique et des sciences de la vie », qui demandait un encadrement plus strict de la gestation pour autrui.

La GPA est la pratique qui consiste pour une femme à porter et à mettre au monde un enfant pour le compte de tiers. Le Parlement portugais avait adopté le 13 mai un texte autorisant la GPA, limitée à certains cas d’infertilité féminine liés par exemple à l’absence ou au dysfonctionnement de l’utérus, sans contrepartie financière pour la mère porteuse.
Le texte était passé à une courte majorité et grâce à des voix de partis de gauche comme de droite. Le plus haut prélat de l’Eglise catholique portugaise, Dom Manuel Clemente, avait condamné cette décision le lendemain.
Selon la Constitution portugaise, le Parlement peut passer outre le veto présidentiel à condition de faire confirmer la loi par la majorité absolue de l’ensemble des députés.

Le président portugais a en revanche promulgué, mardi, une loi élargissant aux couples homosexuels féminins et aux femmes seules le recours à la procréation médicalement assistée (PMA), ainsi que le retour aux 35 heures hebdomadaires pour les salariés du secteur public.

Source : lemonde.fr du 8 juin 2016

Plein Sud depuis Lisbonne

La Costa de Caparica, est à découvrir si vous séjournez dans la capitale lisboète. Pour cela, il suffit de passer le pont ! Celui du 25 avril bien sûr puisque de l’autre côté le Christ Roi nous accueil à bras ouvert ! Direction Setubal via la côte la plus balnéaire prisée des Lisboètes et de très nombreux touristes. Un peu avant ou un peu après les deux mois de juillet et d’Août, à l’activité la plus soutenue, le paysage vous sera (presque) réservé.

costa da caparina

Bienvenue au Portugal

A tout seigneur, tout honneur, dit-on…

Lisbonne 224C’est donc de Lisbonne, depuis la capitale du Portugal, que nous écrivons ce premier « post » du Blog « Residir Em Portugal ».
Nous sommes des Français, amoureux du Portugal et c’est ce sentiment que nous espérons vous faire partager. C’est tout un pays que nous aimons « en bloc » pour sa simplicité et sa dignité, pour la beauté sauvage de ses côtes et de ses reliefs ou la majesté de ses cités qui mêlent histoire et modernité, culture d’ici et d’ailleurs, identité portugaise et européenne, nostalgie et espérance…

Nous ne résidons pas (encore) ici car nos activités professionnelles nous retiennent (encore) à Toulouse. Nous aimons évidemment notre Mère-Patrie mais sans doute, ne la comprenons-nous plus toujours…  Surement la crise de la cinquantaine, celle de ressentir le temps qui passe trop vite et de ne plus pouvoir le perdre en vaines polémiques et en objectifs flous ou mal assumés.

Plus de cœur et moins de raison pour modeler notre petit monde à nous, si l’on ne peut plus changer le grand !

Le Portugal a payé et paye encore très cher les facéties bancaires US de 2008. Il s’est résigné à une politique austère, les yeux rivés vers des lendemains qui chantent… Et le voilà qui redonne de la voix dans le concert européen. Certes, pas en ténor mais le Portugal n’a pas à rougir de ses efforts et s’autorise même à donner un bonus à ses fonctionnaires, sans renoncer à ses ambitions de transformation structurelle : moins de dette et plus d’investissement.

Et si, finalement le désir, l’amour et l’envie de construire, d’être positif étaient l’énergie des expatriés, toujours plus nombreux à décider de tourner une page avec la certitude que ce n’est pas la dernière. D’autres ne parlent que d’Eldorado fiscal pour retraités en mal de soleil.
Vous croyez que c’est suffisant ?
Suivez-nous au fil des articles à venir. Découvrez, aimez, dégustez, partagez vos impressions, vos expériences, vos voyages, vos humeurs, vos recettes, vos photos… Montrez-nous que nous ne sommes pas seuls à aimer ce merveilleux pays européen qu’est le Portugal.