Le nouveau statut RNH en 2021

Accord sur le nouveau statut RNH

Depuis 1971, la France et le Portugal avait signé une convention fiscale. Ce n’est donc pas une nouveauté et la France en a signé bien d’autres !

Ce qui est plus récent, c’est que le Portugal avait publié en 2012 une circulaire révisant la fiscalité à destination des retraités étrangers et pas seulement européens. Cette mesure est entrée en vigueur le 1er janvier 2013. Depuis cette date, un retraité français pouvait bénéficier du statut spécial de « résident non-habituel », le très célèbre RNH.
En s’installant au Portugal, sa pension était 100 % exonérée d’impôt sur le revenu. La volonté initiale des pouvoirs publics était d’éviter les doubles impositions pour les contribuables qui recevaient des revenus provenant d’activités dans les deux États. La convention a fixé les bases de l’imposition pour les résidents de chaque pays qui déclarent des intérêts dans l’autre pays. C’est cet objectif qui a permis a la France, la Finlande et à la Suède de menacer leurs ressortissants de les réimposer au pays natal si le Portugal ne revenait pas sur son exonération fiscale totale. En effet, éviter la double imposition d’accord, mais pas en faveur d’une non-imposition !
Cette redéfinition permet donc au Portugal de contenter ses partenaires européens tout en s’évitant de renégocier ses conventions fiscales avec chacun d’eux !

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L’immobilier portugais surtaxé depuis janvier 2017 ?

On se souvient de la passe d’arme qui se déroula dès l’automne 2016, lorsque le gouvernement parla de créer un ISF sur le patrimoine immobilier supérieur à 600.000€. De l’opposition à l’ensemble des professionnels, ce ne fut qu’un seul cri unanime pour mettre en garde contre une telle mesure. Selon cette voix, quel meilleur moyen, en effet, de se tirer une balle dans le pied, qu’une nouvelle taxe venant alourdir un panel fiscal déjà large, et ce dans un secteur en pleine croissance ?

Quel contexte pour ce nouvel impôt ?

D’abord, rappelons que l’objectif de cet impôt était de revaloriser les minimas vieillesse et de pérenniser le système de sécurité sociale en augmentant sa base de ressource. Le but est donc plutôt vertueux et la recette attendue était tout de même de 160 millions d’euro, ce qui n’est pas rien pour un pays de 10.216.000 habitants, et dont le flux migratoire reste négatif, il faut le rappeler.
Depuis que le Portugal a favorisé l’investissement étranger, il est vrai que les prix de l’immobilier ont fortement augmenté dans les principaux bassins urbains et en Algarve, la croissance du secteur restant beaucoup plus mesurée, ailleurs. Ainsi, Les acheteurs sont d’abord Français (27%), dont de nombreux retraités attirés par des exonérations fiscales, suivis des Anglais (18%) et des Chinois (13%). Ce serait donc plus de 10.684 candidats au statut Résident Non-Habituel (« RNH ») qui auraient franchi allègrement la frontière depuis 2013 et ils seraient autour de 15.000 en 2018.

Quels étaient les écueils à éviter ?

Il est donc parfaitement clair que ce sont les étrangers qui achètent en premier lieu et qui ont revitalisé un secteur qui patinait largement avant. Les avantages liés au statut du RNH ou les Visas Gold pour les non-européens, ont de ce point de vue là, très bien touché leur cible !

On notera que dans sa version définitive, tout comme dans le projet initial, ce nouvel impôt ne remet finalement pas fondamentalement en cause les directives de 2013. C’était d’autant plus important que  le gouvernement a parallèlement décidé d’augmenter le niveau d’imposition des locations touristiques, qui bénéficiaient jusqu’ici de taux inférieurs à ceux de la location de longue durée. Le taux d’imposition sera finalement passé de 15 à 50% (dans certains cas seulement), certes par l’intermédiaire d’un premier palier de 35% qu’il est, là encore, possible de conserver.

C’est l’analyse que nous avions faite alors et nous avions relayé ce langage de raison rassurant auprès de nos investisseurs… bien nous en a pris et à eux aussi de nous écouter !

Pour quels résultats, en définitive ?

Le Portugal est un pays accueillant et hospitalier mais sa population doit également profiter de cette relance !

Que l’on soit Français ou Européen côté « RNH », ou Chinois (à 74% tout de même !!!), Brésilien ou Russe côté « Visas Gold », nous ne sommes pas des colons qui venons prendre sans rien donner et je trouve personnellement normal que le gouvernement du Portugal « corrige ou rectifie », les effets pervers que ses décisions, judicieuses a priori, ne pouvaient finalement pas manquer de produire !

Au Portugal il n’y pas d’Impôt sur la fortune (ISF), toujours pas de taxation sur les successions mais le budget de l’Etat pour 2017 a bien confirmé l’entrée en vigueur à partir du 1er janvier, d’un impôt sur le patrimoine immobilier : l’AIMI, taxe additionnelle à l’IMI.

Cet impôt vient remplacer l’impôt de timbre (imposto de selo) sur les biens immobiliers à usage d’habitation et sur les terrains constructibles d’une valeur patrimoniale (Valor Patrimonial Tributário » (VPT)) supérieur à 1 million d’euros. Le nombre de personnes taxables sera plus important.

Pour les personnes physiques, la taxe se calculera sur la valeur patrimoniale (Valor Patrimonial Tributário » (VPT)) comme suit :

  • 0,7% entre 600 000 (1,2 millions pour les couples) et 1 million d’euros ;
  • 1% au delà de 1 million d’€ (2 millions pour les couples).

On notera que cette VPT, correspond à une évaluation faites par le Fisc Portugais, qui est en général, inférieure à la valeur d’achat.

Le calcul de la première AIMI a été réalisée en juin 2017 en prenant en compte la VPT en date du 01/01/2017. Cet impôt devait être payé au plus tard fin septembre de chaque année. Le calcul est basé sur l’addition de toutes les valeurs patrimoniales.

Sous certaines conditions, l’AIMI peut être passée en charge déductible de l’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur les sociétés et des exonérations sont possibles.

Pour ceux qui souhaitent optimiser le paiement de cet impôt, L’ALP (Associação Lisbonense de Proprietários), un farouche opposant à cette nouvelle taxe, a mis en place un service de conseil fiscal concernant ce nouvel impôt qui vous permettra peut-être des économies… !?

Je prétends que c’est à lire !

A lire absolument

C’est à Lisbonne que se déroule l’histoire…
Oui, le Portugal a connu une dictature sévère dès 1938 et notre « héros » essaye  de vivre sa vie comme si la politique ne le concernait pas ! Responsable des « pages culturelles » d’un quotidien lisboète, Doutor Pereira est un homme vieillissant…

Une adaptation « magique » du roman d’Antonio Tabucchi : Pereira Prétend

Pierre-Henri Gomont est un dessinateur précoce et tardif à la fois. Il s’empare du roman de Tabucchi avec une rare maîtrise tant sur la scénographie que sur la mise en images. Il découvre Lisbonne et, touché par sa lumière incroyable, il décidera d’une mise en couleurs, basée sur la technique des à-plat de la sérigraphie.

Mais revenons à l’histoire !

Elle s’articule autour de la fameuse réplique de Macello Mastroiani dans « Une Journée Particulière », brillant film anti-fasciste d’Ettore Scola. Rappelez-vous : « Ce n’est pas le locataire du 6ème étage qui est anti-fasciste. C’est plutôt le fascisme qui est anti-locataire du 6ème étage ». Dit autrement, personne n’est à l’abri de la répression, si sa vie sort des canons du « politiquement correct » imposé par un régime totalitaire. Tout est politique.

Doutor Pereira est un homme sensible. Veuf, il entretient la mémoire de son épouse trop tôt disparue, par des dialogues solitaires qui l’écartent doucement du monde qu’il ne veut plus voir, avant de l’y ramener brusquement. Quel souffle doit exprimer la jeunesse ? Quel élan peut-il insuffler aux êtres plus mûrs ? Quelle est la part individuelle de l’aventure et de l’épique dans le grand dessein de la politique et du mouvement collectif ?

Pereira est un homme intelligent, contemplatif, prudent, compréhensif et suffisamment sagace pour utiliser sa culture des mots comme d’une arme, là où elle n’était jusqu’alors qu’une armure inutile et illusoire.

C’est l’histoire d’un passage à l’acte… A lire absolument et se laisser convaincre que la culture ne peut pas être un refuge, né d’une improbable neutralité qui éviterait, à l’heure des choix, un engagement devenu inéluctable.

Editions Sarbacane : http://editions-sarbacane.com/pereira-pretend-bd-rtl-de-lannee/

L’Alentejo – Etape 2. Histoire(s) d’Elvas à Portalegre

Mercredi 20 juillet. « Circuiter », même lorsque les déplacements sont courts, impose une discipline certaine. Déjà avec nos bagages que nous ouvrons et recomposons quotidiennement à chaque hôtel, mais également sur le lever des troupes… pas de grasses matinées !

On ne pourra pas tout voir…

C’est la conviction que nous avons acquise dès la première journée. Pas question de courir de découvertes en curiosités sans s’octroyer aussi des temps de pauses pour profiter des terrasses et des adresses qui pourraient être bonnes, au hasard de ce que nous ressentons.

C’est tout tranquillement que nous faisons un tour d’adieu à Elvas en voiture, avant de rejoindre la route N246 via Santa Eulalia, puis la N371 qui nous amènera à Portalegre. La ville semble plus active, elle est décrite comme une ville étudiante avec notamment son Instituto Politécnico mais juillet n’est pas un mois de révision !

L’heure est au petit-déjeuner. Nous recherchons une pastelaria que nous dénicherons au dessus du bureau de Poste, à l’orée d’un minuscule centre commercial, au 24 Rua do Dr Mario Chambel, à l’angle de la rua Pio XII.
L’endroit est petit mais une jolie terrasse extérieure en podium complète la petite salle. Le « patron » est tout seul derrière son comptoir alors que tout est pris d’assaut… Voyant qu’il ne s’en sortira pas facilement, tout le monde aide à sa façon en rapportant les plateaux vides, en nettoyant les tables une fois libérées, tout cela dans une vraie décontraction où chacun s’interpelle en souriant…
Petite ballade autour d’une grande esplanade verdoyante et arborée, le long de l’Avenida de la Liberdade jusqu à la maison de justice et un peu à l’écart, le marché central. Nous revenons vers le Largo Antonio José Lourihno où nous prendrons un autre café rua da Capela dans un petit bar très accueillant.

Petit tour dans la vieille ville…

Nous regagnons la Ville Haute, en direction de la Cathédral Sé et de l’Institut Polytechnique qui la jouxte. Agréable promenade par un dédale de rues pavées, piétonnes parfois, mais plutôt désertes en cette saison. Des boutiques fermées, pour congés ou de façon plus définitive, quelques maisons ou immeubles en très mauvais état, parfois en ruines, isolés parmi d’autres parfaitement restaurés. La visite du château dont seules les tours subsistent et qui sont reliées entre elles par une structure d’architecture moderne est impossible entre midi et deux… les lieux ne manquent certainement pas de majesté mais l’ambiance générale nous laisse un peu sur notre faim… Il est temps de déjeuner.

L’hôtel, le Mansão Alto Alentejo se situe dans une rue semi-piétonne, au 59 de la Rua 19 de Junho, où l’arrêt en voiture est compliqué. Nous trouvons une place tout près et restons alors à proximité en déjeunant à la Casa Capote, au N°56, établissement recommandé par le « Routard » où une mère et son fils nous concoctent un délicieux et rapide repas avec ce qu’il leur reste. La taverne n’est ouverte que pour nous puisque nous serons les seuls clients jusqu’au bout !

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Des pépites dans la Serra…

Nous prenons ensuite possession de notre chambre à l’hôtel. Une volée vertigineuse d’escaliers nous attend pour atteindre la réception. La chambre est grande et agréable. Pour la seconde fois, nous remarquons le faible nombre de prises électriques. Prévoyez des prises multiples, ne serait-ce que pour recharger l’appareil photo, les portables, les tablettes… Nos effets à peine déposés, nous repartons pour la Serra de São Mamede que nous serpenterons par une succession de routes plutôt carrossables ! Paysages et points de vue magnifiques, villages perdus qui nous feront flirter avec la frontière espagnole : amusant de voir le portable vous proposer de vous connecter en Espagne avant de vous ramener quelques minutes plus tard en terres portugaises que vous n’avez somme toute jamais quittées !

Nous découvrirons deux perles : Morvão, véritable joyau de pierre et de verdure et Castelo de Vide, une petite ville, vraiment coup de cœur dont on ressent la douceur de vivre : à ne rater sous aucun prétexte !
Le bon conseil serait d’ailleurs de se baser ici, à Castelo de Vide et de « redescendre » vers Portalegre pour une demi-journée de visite, suffisante à notre avis (hors musées).

Retour en ville, à Portalegre pour une soirée au calme, car la chaleur nous a poursuivis même dans les grands espaces de la Serra et a rendu éprouvante cette deuxième journée. Restaurant typique au 74 rua de Elvas, chez Adriano Pedro & Sardinha où un patron un peu pressé nous reçoit avant de s’attarder plus tranquillement en prenant un plaisir évident à nous faire connaître un magnifique fromage frais de la Serra de São Mamede, queijo de cabra fresco de Joao Carrilho Paredes.

Et demain, le réveil sonnera tôt, car nous irons à Vila Viçosa…

L’Alentejo – Etape 1. Histoire(s) de Lisbonne à Elvas

La journée commence tôt pour attraper l’avion. Lisbonne, ça se mérite…

3:45 du mat’, j’ai des frissons… la sonnerie de l’iPhone nous tire du lit mais l’heure ultra matinale n’incite pas à compléter la chanson ! Derniers préparatifs copieusement arrosés de café corsé, avant de retrouver notre fille qui nous conduira à l’aéroport. Puis c’est l’embarquement avec ses petites tracasseries habituelles, avant de gravir enfin la passerelle de l’avion de la TAP, vol TP499, décollage à 6:30.

Nous sommes le mardi 19 juillet, nous atterrirons à Lisbonne vers 7:30, compte tenu du décalage horaire d’une heure entre nos deux pays. Vol sans histoire, seulement agrémenté de la gentillesse du personnel de bord. Nous arrivons maintenant à Lisbonne avec ce panorama unique qu’offre le survol des quartiers et celui de l’eau.

Nous récupérons nos bagages, dégustons un énième café avant de nous retrouver au « meeting point » avec le correspondant de l’agence de location de voitures. 30 minutes plus tard, la navette nous conduit au dépôt d’Inter Rent, plus précisément au 19 Avenue du Maréchal Gomes da Costa. C’est environ à un 1/4 d’heure de l’aéroport.

Il sera 10:30 lorsque nous rejoindrons l’autoroute, direction Elvas, notre première étape pour environ 2 H de voyage sans s’arrêter… Prudence, nous nous arrêterons sur une aire de repos : Limonades citronnées et tarte aux prunes, spécialité locale nous redonnent de l’énergie. C’est l’avantage d’arriver de bonne heure : on profite d’une journée pleine sur place même si un peu de lassitude se fait parfois sentir. La joie de la découverte nous donne des ailes !

Elvas, ville inscrite au Patrimoine de l’UNESCO, à quelques kilomètres de la frontière espagnole, est une ville de garnison qui protégeait la capitale. L’heure n’étant pas au cours d’Histoire, je vous propose ces liens pour en savoir plus sur le Jésuite Cosmander, les fortifications de l’école hollandaise, le splendide Aqueduc d’Amoreira et la ville d’Elvas elle-même :

L’hôtel que nous avions réservé, Le résidencial Luso / Espanhola est simple, un peu désuet mais très propre et dispose finalement de tout le confort pour un prix raisonnable (40€ > attention il n’est pas possible de payer par CB). Situé à l’entrée d’Elvas, lorsque nous sommes sortis de l’autoroute, au 15 Rui de Melo, il est tout près du restaurant O Golo, qui nous a accueilli vers 13 H. Au menu Lulas con presunto et Dourada grelhada. Délicieux, super frais et vraiment convivial dans une ambiance typiquement portugaise où il n’est pas rare d’entrer en conversation avec la table voisine !

Que faire au mois d’août à Elvas ?
Visiter bien sûr les infrastructures militaires admirablement préservées depuis le 10ème siècle, l’église de style manuélin, prendre un verre Place de la République, retrouver les forts et fortins et longer l’aqueduc jusqu’à la ville nouvelle. Sauf qu’en juillet, la température extérieure est de 38 degrés, que les festivités sont soit passées, soit à venir et que la ville semble désertée… nous ne sommes pas souvent plus de deux lors des visites : aux premières loges !

Avec nos bouteilles d’eau à la main, l’après-midi passe vite et nous conduit à l’heure d’un rafraîchissement mérité Place de la République où un grand écran de télévision met l’ambiance devant un faible public. Encore quelques pas pour éviter l’incontournable match de foot et nous dégustons une boisson fraîche, rua da Cadeia, peu avant de délicates arcades, en face de petits jets d’eau apaisants…

Le soir, le centre-ville historique est toujours désert et l’écran reste branché sur le football. Pas de restaurant ouvert pour nous accueillir, alors direction « les boulevards circulaires » et plus précisément l’Avenida Antonio Sardinha, à la pointe du Jardin Municipal et le « Flor do Jardim » un restaurant ouvert dans cet écrin. Les tables en terrasse sont accueillantes et présagent d’une soirée romantique, d’autant que la chaleur s’est changée en douceur…

Malheureusement, les mets proposés par le « Flor do Jardim » ne sont pas à la hauteur du cadre qui l’entoure. Le surgelé a supplanté le frais à chaque étape, le service est distant et manque singulièrement de spontanéité…

La journée a été très longue et c’est sur cette fausse note que nous retournons à l’hôtel pour clore la première journée de notre circuit, de belles images plein les yeux qui ont sûrement nourris nos rêves, mais ça, c’est une autre histoire !

Plus de photos sur la page facebook de Residir Em Portugal :
https://www.facebook.com/residiremportugal/photos/?tab=album&album_id=353767158291924

L’Alentejo. Histoire(s) d’un Road Trip en juillet 2016

Road trip total

Cette région coincée entre le Centre et l’Algarve est considérée comme le grenier du Portugal. C’est bien une réalité puisque la route nous laissera découvrir des paysages cultivés à perte de vue… Céréales, oliviers, chênes-liège et eucalyptus.

Atterrissage à Lisbonne le mardi 19 juillet vers 7:30, location de voiture avec Inter Rent puis chaque jour une étape, un nouvel hôtel, de nouveaux horizons avant de redécoller le 28 juillet de l’aeroporto Humberto Delgado de Lisbonne à destination de Toulouse avec la TAP.

Notre route nous a conduits de Lisbonne à Elvas, à Portalegre et la Serra de Sao Mamede et le troisième jour fut le plus nomade puisqu’il nous conduisit à Estremoz, Vila Viçosa, Alandroal avant de faire étape à Juromehna pour la nuit et pour notre plus grand plaisir à la Casa Central (nous recommandons absolument cet hébergement).

Jour 4 : voilà Evora, la capitale régionale de l’Alentejo. La journée ne nous a pas suffi pour humer cette ville splendide et nous avons consacré la matinée du 5ème à la visite de l’incroyable cathédrale de Sé, juste avant de reprendre la route à destination de Monsaraz, pépite dominant le Grande Lago et d’arriver à Moura pour déguster la meilleure huile d’olive du Portugal.

Le sixième jour nous ouvre les portes de Beja, deuxième ville de l’Alentejo, capitale du Sud de la région, dimanche très calme, sans doute un peu trop… Le jour sept nous emmène à Mértola, la ville la plus méridionale de l’Alentejo, aux cœur du Parc Naturel de la vallée du Guadiana, à environ 80 km de Faro et des plages de l’Algarve…

Il est temps de quitter les terres pour satisfaire notre envie d’océan… Nous quittons l’Est de l’Alentejo pour le littoral et ses plages immenses. Nous choisissons un hébergement à Odémira à moins de 30 mn des plages, pour éviter l’inflation des prix du bord de mer. Suivent les noms qui sentent l’iode à plein poumons comme Zambujeira de Mar, Almagrave, Vila Nova de Milfontes la balnéaire. L’ambiance est familiale et détendue.

A l’aube du 8ème jour, il temps de poursuivre plus au Nord vers Sinès, les prias de Santo-André (mer ou lagune), jusqu’à celle de Comporta qui ferme la région de L’Alentejo. Nous poursuivons la route sur la Péninsule où nous prendrons le Ferry à Troia pour 25 mn de traversée et accoster à Sétubal où nous ferons étape… Bonne surprise.

Les deux derniers jours, nous les gardons pour Lisbonne dans laquelle nous n’avions pas rôdé depuis le mois d’octobre… ça nous manquait ! Alors nous avons quitté Sétubal sans sillonner la Serra da Arrabida, sans découvrir Sesimbra, les plages de Caparica et les autres perles de la Péninsule de Sétubal. Un prochain voyage tout trouvé 🙂

A Lisbonne, c’est juste la cohue et la ville est un chantier à ciel ouvert… Tous les incontournables touristiques imposent des queues impressionnantes et le flux des visiteurs est augmenté par l’arrivée au port d’un des 3 plus gros bateaux de croisière du monde : l’Independence of the Seas et ses 4800 passagers !

Dès le lendemain pour notre dernier jour (nous sommes jeudi), nous nous éloignons un peu des lieux les plus denses et bien nous a pris…

Merci de nous suivre tout au long du voyage et de l’enrichir de vos commentaires, de vos expériences et de vos bonnes adresses !

InVictus

Seules les finales gagnées sont belles !
Ce soir à 21H, les supporters de nos deux pays n’auront d’yeux que pour leur propres dieux.. du Stade de France !

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https://www.youtube.com/watch?v=SGTqglowoZQ

Ce soir tous les Portugais pousseront Ronaldo pour la gloire de l’équipe nationale et nous soutiendrons Antoine Griezmann pour son 7ème, 8ème ou pourquoi pas 9ème but de la compétition… Allez les BLEUS !!!

Une Fiscalité maintenue

Un cadre fiscal en grande partie maintenu par la gauche portugaise.

Au pouvoir depuis novembre, le gouvernement d’Antonio Costa, fruit d’une alliance entre socialistes et communistes, n’a pas touché au statut de résident non habituel (RNH), dont l’accès a été simplifié depuis le 1er janvier 2013 par son prédécesseur de centre droit, et qui permet aux étrangers qui s’installent au Portugal d’être exonérés d’impôt sur le revenu pendant dix ans.
Un signe que ce dispositif, qui vise à faire entrer des capitaux dans le pays, est considéré comme un succès par l’ensemble des responsables politiques.
En revanche, le nouveau gouvernement a durci le dispositif du « golden visa », qui permet à des étrangers, majoritairement chinois, de s’installer au Portugal, à condition d’y créer une entreprise, de réaliser 500 000 euros d’acquisition immobilière ou d’apporter au moins 1 million d’euros de capitaux.

25.000 français vivent et aiment le Portugal

« Environ 25 000 Français vivent actuellement au Portugal, 5 000 de plus qu’il y a un an. Non seulement le flux des arrivées ne se tarit pas, mais il a tendance à augmenter », affirme Carlos Vinhas Pereira, président de la Chambre de commerce et d’industrie franco-portugaise. Le Portugal n’a donc pas fini de faire rêver les Français, en particulier les retraités, qui représenteraient entre 80 % et 90 % des expatriés. « Les récents attentats à Paris et à Bruxelles renforcent l’attractivité d’un pays où la criminalité est faible et où l’on se sent en sécurité ». Ce pays de 11 millions d’habitants a définitivement supplanté le Maroc, qui avait le vent en poupe avant la montée de l’islamisme radical en Afrique et la peur du terrorisme.

Ensoleillement et proximité
Il est vrai que le pays ne manque pas de charme, avec un ensoleillement idéal à deux heures d’avion de Paris, une grande proximité culturelle et un coût de la vie inférieur de 35 % par rapport à la France, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques.
Mais ces atouts ne seraient rien sans une fiscalité exceptionnellement douce grâce au statut de résident non habituel (RNH), dont l’accès a été simplifié depuis le 1er janvier 2013. A condition de séjourner au moins six mois par an au Portugal, les étrangers qui s’y installent sont exonérés d’impôt sur le revenu pendant dix ans. Principales conditions : ne pas avoir été résident fiscal portugais au cours des cinq dernières années, être locataire ou propriétaire d’un logement sur place au moment de la demande et, enfin, ne pas être retraité de la fonction publique.

Egalement accessible aux actifs, le statut de RNH leur permet d’être exonérés d’impôt sur les revenus de source étrangère (incluant dividendes, intérêts et plus-values) et de bénéficier d’une imposition forfaitaire de 20 % sur leurs revenus au Portugal. Attention, le fisc français peut se montrer tatillon. « Pour qu’il ne puisse pas contester la réalité de l’expatriation, la meilleure stratégie consiste à céder tous ses actifs immobiliers en France ».
Outre la fiscalité, l’argument décisif qui pousse les retraités à faire leurs valises est le gain de pouvoir d’achat, en raison notamment d’un immobilier bon marché. Après avoir chuté de 30 % au moment de la crise de la dette portugaise, entre 2011 et 2013, les prix remontent, mais restent abordables pour les ménages français. « Ils ont augmenté de 4 % en moyenne en 2015, et jusqu’à 10 % dans certains quartiers de Lisbonne et de Porto, où s’installe la grande majorité des Français ».

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A Lisbonne, le prix moyen du mètre carré ressort à 1 800-2 000 euros. Dans les quartiers huppés du centre historique (Chiado, Principe Real, Baixa, Avenida da Liberdade…), ils peuvent monter jusqu’à 4 000-5 000 euros, voire 6 000-7 000 euros pour des biens exceptionnels dans le neuf. « Porto est 25 % à 30 % moins chère que Lisbonne, confie Miguel Poisson. C’est l’endroit idéal pour réaliser un investissement locatif. »
En Algarve, il est possible d’acheter une petite maison avec jardin, piscine et vue sur la mer pour 300 000 euros, ou un appartement de 100 mètres carrés proche des plages pour 200 000 euros. Très courue l’été, la région est peu animée le reste de l’année. De quoi faire réfléchir les retraités à l’étroit dans un deux-pièces en région parisienne ou sur la Côte d’Azur…

Mais quitter son pays à un âge avancé n’a rien d’évident. D’autant que la grande majorité de ceux qui partent n’étant pas d’origine portugaise, très peu sont lusophones. « Ils ont tendance à vivre en autarcie et à se méfier du système de santé portugais, qui a pourtant fait de gros progrès ». Pour l’instant, très peu de retours ont été observés.

Source : Le monde du 16 avril 2015.

Entre traditions et modernité…

Portugal : le président met son veto à une loi autorisant la gestation pour autrui.

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Le président portugais de centre-droit, Marcelo Rebelo de Sousa, a mis, mardi 7 juin, son veto à une loi autorisant la gestation pour autrui (GPA) dans certains cas d’infertilité, approuvée mi-mai par le Parlement.
Selon lui, la proposition de loi « n’est pas conforme aux conditions formulées par le Conseil national d’éthique et des sciences de la vie », qui demandait un encadrement plus strict de la gestation pour autrui.

La GPA est la pratique qui consiste pour une femme à porter et à mettre au monde un enfant pour le compte de tiers. Le Parlement portugais avait adopté le 13 mai un texte autorisant la GPA, limitée à certains cas d’infertilité féminine liés par exemple à l’absence ou au dysfonctionnement de l’utérus, sans contrepartie financière pour la mère porteuse.
Le texte était passé à une courte majorité et grâce à des voix de partis de gauche comme de droite. Le plus haut prélat de l’Eglise catholique portugaise, Dom Manuel Clemente, avait condamné cette décision le lendemain.
Selon la Constitution portugaise, le Parlement peut passer outre le veto présidentiel à condition de faire confirmer la loi par la majorité absolue de l’ensemble des députés.

Le président portugais a en revanche promulgué, mardi, une loi élargissant aux couples homosexuels féminins et aux femmes seules le recours à la procréation médicalement assistée (PMA), ainsi que le retour aux 35 heures hebdomadaires pour les salariés du secteur public.

Source : lemonde.fr du 8 juin 2016